Ce spectacle nous offre la possibilité d’être les « porte-paroles » auprès de l’ensemble des professionnels.
La présence de représentants d’une structure de dépistage pendant la représentation est très intéressante car nos publics obtiennent en direct des réponses à leurs questions.
Mettre les professionnels éducatifs, médicaux et les résidents en situation a permis des apports communs de connaissances sur les dépistages, a créé une cohésion de groupe et nous permettra de continuer après le départ de la troupe, même si je ne suis « que » chauffeur
J’ai apprécié la curiosité et la pertinence des comédiens qui ont posé des questions percutantes pour développer les questions de résistances… de nos publics comme de nous !!!!
CT3i nous a transmis l’envie d’aller plus loin et d’accompagner nos résidents sur ces questions là, qui, je le reconnais, passent souvent au second plan dans notre structure !
Il est étonnant de voir les publics si attentifs, sourirent, applaudirent et déjà s’apprêter à intervenir sur scène pour s’exprimer !
Une femme ayant déjà réalisé une mammographie est venue sur scène pour tenter de convaincre Barbara (le personnage) de l’importance de cet examen. Elle était très fière d’y avoir réussi et a été très écoutée par ses pairs (même les hommes). Je dirai qu’il est très rare que l’on parte de leur expérience pour faire de la prévention ! A méditer !!!
C’est incroyable comme les langues se délient ! Ils ont tellement de questions à poser !
Ils osent dire pourquoi ils refusent le test colorectal en s’appuyant sur le personnage joué par le comédien.
La majorité des personnes présentes ne peuvent élaborer un corps mutilé (ablation du sein) sans la représentation de la mort. De quelque chose qui ne peut exister. Le corps est entier.
Il est vrai que le problème avec le test et les selles se situe au niveau de l’intimité. Moi je ne me sens pas à l’aise !
Bravo ! Beau travail pertinent et je reste surprise de la participation et de la réactivité étonnante des personnes handicapées sur scène ou depuis leur siège ! Ont-elles moins de freins ?
Je suis dans une difficulté de positionnement car prise entre la nécessité de faire participer nos résidents aux dépistages organisés (vieillissement, absences de familles) et les résistances des équipes même si c’est en train d’évoluer…
Je pense que nos publics devraient pouvoir se familiariser avec la pochette du test avant de l’utiliser
Moi j’ai beaucoup aimé, ça m’a fait du bien de montrer aux autres que j’ai eu le courage de faire ma mammographie au cabinet. Pas comme celle du spectacle qui avait peur !
Le début c’était drôle et comme on a bien ri après on a bien écouté et on a beaucoup appris de trucs sur le cancer.
J’avais pas envie de poser des questions et de jouer avec les acteurs mais j’ai aimé voir les autres et en plus, les gens du théâtre ils étaient trop biens !
J’ai joué l’éducateur et j’ai dit à l’actrice qui voulait pas s’occuper des tests qu’il fallait s’occuper de la santé des travailleurs et des travailleuses parce que sinon ils pourraient plus travailler !
Moi je savais pas que le test du caca il fallait le faire 3 jours. Mais là les acteurs ils ont tout bien montré sur la scène avec le docteur et maintenant je sais tout.
Je suis sûre que ma sœur elle a jamais fait la radio des tétés et elle est plus vieille que moi alors je vais lui dire qu’il faut qu’elle la fasse si elle veut rester en bonne santé comme ils ont dit au théâtre !